Le semoir pneumatique Progress : une boîte à outils

6 mai 2020

Dans les Yvelines, sur un assolement quelque peu contraint par la présence de betteraves sucrières et de haricots verts frais, Jean-Hugues Bourgy lorgne sur l’agriculture de conservation, dont le mode d’emploi n’est cependant pas aussi simple que celui de son nouveau semoir.

 

« Comment adapter l’agriculture de conservation à la betterave sucrière ou encore aux haricots verts » ? Cette question, Jean-Hugues Bourgy se la pose avec toujours plus d’insistance. Mais le producteur est tiraillé entre ses obligations de performance et son appétence pour despratiques innovantes.

 

« Sur des productions contractualisées comme la betterave sucrière ou les haricots, j’ai l’obligation de livrer les quantités sur lesquelles je me suis engagé », déclare-t-il. Conséquence : le labour reste un élément dans la préparation de sol, même si sa fréquence baisse au fil du temps. La préservation des sols emprunte d’autres contours, tels que l’interdiction faites aux bennes betteravières de rentrer dans les champs.

 

Présents dans la rotation, le colza, le blé dur ou encore le blé tendre offrent d’autres terrains d’expérimentation. L’agriculteur n’a pas tardé à y mettre une graine, sitôt son semoir Progress P50 livré. « C’est l’appareil que j’attendais », confie-t-il.

 

Personnellement, j’ai choisi la configuration à deux trémies de 1200 litres et 800 litres. Ma première application a consisté à ensemencer deux variétés distinctes de colza correspondant à deux types de sols différents en intra-parcellaire.

 

Toujours en colza, je sais que j’ai désormais la possibilité d’implanter une espèce compagne, ce que je testerai lors de la prochaine campagne. ». S’agissant du blé, dur, Jean-Hugues Bourgy va tirer profit de sa seconde trémie pour tester un engrais starter. « Mon objectif, c’est d’améliorer la résistance du blé dur au froid en cas de semis précoce et d’en favoriser la reprise en végétation en sortie d’hiver ».

 

Ces nouveaux usages sont d’autant plus aisés à mettre en oeuvre que la mise en ordre de marche du Progress est une formalité. « Montre en main, quelques minutes suffisent pour ajuster l’aplomb du semoir, calibrer les doseurs, régler la profondeur de semis et la pression des roues de ré-appui », témoigne Jean-Hugues Bourgy.

 

Découvrez l’interview vidéo de Jean-Hugues Bourgy !

Jalon Magazine

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