Explorer de nouveaux sillons agronomiques

28 avril 2020

En Mayenne, Cécile Garot est passée du Tramline mécanique mono-trémie au Progress P50 pneumatique à trois trémies. L’occasion d’opérer une transition agronomique sans se départir du filet de sécurité que constitue le labour.

 

« Honnêtement, je n’avais pas grand-chose à reprocher à mon semoir Tramline, même s’il commençait à prendre de l’âge. J’avais regardé le Xeos dont le concept à double trémie m’intéressait mais je trouvais la seconde trémie un peu trop limitante en capacité. Le Progress et ses trois trémies tapaient dans le mille ». Ou plus exactement dans les 1200, 800 et 100 litres, c’est-à-dire les capacités embarquées par le Progress.

 

Cécile Garot exploite 137 ha de grandes cultures à la Bazouge de Chéméré (Mayenne). L’arrivée du Progress au cours de l’été 2019 s’inscrit dans la volonté de faire évoluer certaines pratiques culturales, sans se départir du labour, qui reste un élément de sécurisation des implantations et des résultats. « Le labour revient environ tous les cinq ans dans la rotation », explique la jeune agricultrice. « Au fil des ans, j’en ai réduit la fréquence pour des questions de temps et de coût mais il reste un allié, notamment pour maîtriser les adventices ».

 

Le labour n’est pas incompatible avec la mise en oeuvre de nouvelles pratiques agronomiques, loin s’en faut. Ces nouvelles pratiques, quelles sont-elles ? « J’en ai déjà expérimentées deux », confie Cécile Garot. « A commencer par les couverts. L’été dernier, après la récolte des orges, j’ai implanté un couvert composé de seigle, de moha et de phacélie.

 

Grâce aux trois trémies, j’ai pu réaliser une implantation conforme aux densités préconisées, avec une régularité qui est impossible à atteindre lorsque l’on mélange des graines de taille différente dans une seule trémie. C’est d’autant plus aisé à faire que le réglage des dosages est une formalité, tandis que la visualisation en cabine sur la console donne tous les gages de sécurité en cours de semis. Malgré la sécheresse, la levée s’est bien passée, en partie grâce à la roue de ré-appui ».

 

Découvrez l’interview vidéo complète de Cécile Garot !

Jalon Magazine

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